Depuis le 9 juillet 2025, le Code pénal intègre une nouvelle infraction : le délit d’homicide routier.
Cette réforme, largement médiatisée suite à l’affaire Pierre Palmade, vise à mieux sanctionner les comportements dangereux sur la route.
Mais en pratique, qu’apporte réellement cette nouvelle qualification par rapport à l’homicide involontaire déjà prévu par la loi ?
L’homicide involontaire est défini comme toute mort causée sans intention de la donner, par :
Jusqu’à présent, cette qualification concernait déjà les conducteurs :
Les sanctions prévues pouvaient aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75.000 € d’amende (voire plus en cas de circonstances aggravantes).
Le nouveau délit d’homicide routier vise directement les conducteurs responsables d’accidents mortels dans des contextes précis :
Les sanctions sont désormais renforcées : jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100.000 € d’amende.
En réalité, la plupart de ces comportements étaient déjà sanctionnés par l’homicide involontaire.
La nouveauté se situe donc davantage :
L’homicide routier marque donc avant tout une évolution symbolique et répressive, plutôt qu’un bouleversement juridique.
Si vous êtes poursuivi pour un homicide routier ou si vous êtes proche d’une victime d’accident mortel, il est essentiel d’être accompagné par un avocat expérimenté.
Maître Carole CASTELBOU-DOURLENS, avocat au Barreau de Nîmes, spécialisée en droit routier, vous assiste pour défendre vos droits et protéger vos intérêts.
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